A la Une


Les sinistrés des intempéries soutenus par le C.G.O.S

Innondations1_kiosque
Pour aider les agents à faire face aux dégâts occasionnés par les intempéries inédites subies depuis l’automne dernier, le C.G.O.S a mis en place des aides d'urgence versées très rapidement.

De nombreuses régions ont été touchées par des catastrophes naturelles : Grand-Est, Nouvelle-Aquitaine, Centre-Val de Loire, Auvergne-Rhône-Alpes, Provence-Alpes-Côte d’Azur – Corse…

La région des Hauts-de-France totalise à elle seule un nombre conséquent de demandes d’aides d’urgence liées aux intempéries ayant généré d’importants dégâts depuis l’automne dernier, qui malheureusement perdurent. C’est la première fois qu’une région est ainsi touchée de façon aussi importante en continu. À l’heure actuelle, le C.G.O.S a déjà versé près de 140 aides d’urgence pour un budget qui s’élève à près de 260 000 euros.

Des familles touchées à plusieurs reprises par les inondations

En témoigne le récit de cette famille d’agents, toutes trois hospitalières, de Wizernes dans le Pas-de-Calais, où tous les membres ont été touchés par les inondations. Cela a commencé par la petite fille, la maman, puis la grand-mère âgée de 85 ans.

Récit de la maman, famille B. « C’est ma fille qui travaille encore à l’hôpital qui a été touchée la première lors des intempéries de novembre. Elle a fait une demande d’aide au C.G.O.S. Elle s’est ensuite renseignée pour savoir si maman et moi, anciennes hospitalières aujourd’hui à la retraite, nous pouvions également en bénéficier. Tout ceci avant d’être une nouvelle fois touchée par des inondations ».

C’est dans ce cas de figure dramatique que le C.G.O.S se doit d’intervenir rapidement. Et c’est ce qu’il a fait en proposant une solution simplifiée pour aider les agents sinistrés à payer les frais immédiats grâce au versement en urgence d’une aide exceptionnelle non remboursable.

Qui peut demander une aide exceptionnelle non remboursable ?

Le C.G.O.S a communiqué sur son site internet et adressé des e-mails pour informer les agents de cette aide d’urgence. En complément, les Contacts C.G.O.S dans les établissements ont joué un rôle d’accompagnement pour aider les agents dans leurs démarches.

La demande d’aide peut être effectuée par l’agent sinistré, un Contact C.G.O.S ou un assistant social de l’établissement. Pour gagner du temps, il est recommandé de mettre à jour son dossier C.G.O.S tous les ans.

Récit de Monsieur F. habitant Serques (62) : « Le Contact C.G.O.S a communiqué un mail à l’ensemble des collègues pour expliquer la démarche ».

Comment adresser une demande d’aide ?

Il suffit simplement d’adresser au C.G.O.S de sa région un courrier avec des photos attestant de l’urgence de la situation. La démarche est ainsi simplifiée pour aider les nombreux agents qui ont tout perdu en très peu de temps lors de ces terribles intempéries.

Certains agents font le choix de passer par la version papier, tandis que d’autres, plus à l’aise avec l’outil informatique, choisissent d’envoyer leur demande par leur Espace Agent.

« J’ai pris beaucoup de photos et j’ai rédigé un courrier. Je suis passé par l’Espace Agent en ligne, par l’onglet - Contactez-nous - Aide non remboursable en ligne ». Monsieur F.

Comment l’aide est-elle versée ?

Après analyse de la demande par le C.G.O.S, l’agent reçoit un versement sous 4 à 5 jours pour l’aider à faire face rapidement.

Les dossiers de demande d’urgence sont ensuite régularisés auprès de la Commission permanente des aides et secours du C.G.O.S, composée paritairement de 12 membres (6 représentants de la Fédération Hospitalière de France et 6 représentants des personnels via les organisations syndicales).

La commission étudie les dossiers de manière anonyme, et peut décider d’apporter une aide supplémentaire non remboursable ou remboursable à cette aide d’urgence. Ce qui s’avère souvent nécessaire car les dégâts sont parfois conséquents.

Tous les sinistres sont-ils pris en compte ?

Seuls les dégâts importants qui touchent la résidence principale et les biens de première nécessité peuvent être pris en compte. Les dégâts mineurs qui n’empêchent pas d’occuper le logement, comme des infiltrations par exemple, ne permettent pas de percevoir cette aide d’urgence.

« J’ai eu énormément de dégâts. Une partie du pont de la commune qui s’est effondré est venue tomber sur ma fondation. Toute la rivière détériore le dessous de la fondation. Je dois abattre le bâtiment avec interdiction de rebâtir ». La grand-mère retraitée de la famille B.

Les agents ayant bénéficié des aides du C.G.O.S sont extrêmement reconnaissants. Certains agents ont même adressé des cartes de remerciement, c’est notamment le cas de la grand-mère dans la famille d’agents sinistrés.

« On est bien accompagnés. Mes collègues autour de moi, on est tous ravis, on a pu compter sur vous ». Monsieur F. 
« Je ne m’y attendais pas et ça m’a fait du bien ». La famille B.

La mission du C.G.O.S est bien d’être présent aux côtés des agents notamment lorsqu’ils vivent des moments difficiles.

Complément’air